J’ai un utilitaire sur mon blog qui me permet de savoir quelle requête a été saisie sur un moteur de recherche pour qu’un internaute arrive ici. Il y a souvent des mentions fantaisistes, et je me souviens que François Bon avait un jour fait un article à ce sujet. Ce soir, j’en trouve une tellement mignonne que je ne résiste pas au plaisir de la partager avec vous.
Quel petit garçon à la bouche barbouillée du Nutella de son goûter a tapé, plein d’espoir, dans Google : « redaction – une meilleure journée que j’ai passé pendant mes vacances » ?
l’envoyer ici :
http://richardg.blogs.com/avantlalettre/
?
mine de rien, un des plus beaux blogs que je connaisse, depuis au moins 3 ans que je le suis
bonjour virginie
oui moi aussi je vois par typepad douk arrivent mes lecteurs et je suis parfois effarée des mots tapés sur google,
genre des trucs sexuels et la je vois pas le lien!
ou alors des trucs du genre
« photo J.C. Brialy en compagnie d’une people l’an 2000 »
cetait hier et je vois pas comment celui la a pu arriver sur mon site!!!
les mysteres de google!!!
Comme quoi la formation aux subtilités (?) des moteurs de recherche mériterait d’entrer dans les écoles…
Francis Pisani essayait récemment de trouver une traduction et une définition de ‘computer literacy’ qui a suscité quelques commentaires, mais sans doute y a-t-il d’autres endroits, d’autres pistes pour définir comment aider à manipuler moins confusément nos jouets favoris.
Jean-Michel Salaün extrait un passage pertinent de l’ audit Cordier sur la chaîne du livre :
« Naviguer suppose une culture, pour choisir ce à quoi l’on tient, et éviter que l’hyper lecture ne se transforme en une mise en abyme, comme tend à le montrer la pratique de certains internautes. «
Oui c’est assez amusant ce qu’on peut trouver, il y en a vraiment pour tous les goûts quand on regarde la liste !
La particularité avec Feedbooks: les phrases bien longues et les citations. Vu que nos textes sont en PDF, ils sont indexés, et donc on peut apparaître dans Google à cause d’un des textes disponibles.
C’est particulièrement ludique de voir le résultat pour ceux qui cherchent des auteurs réputés pour la longueur de leur phrasé (type Proust). Moi qui m’en tient en général à un ou deux mots clés, le décalage semble encore plus disproportionné.
Il est surtout inquiétant que
d’une part les moteurs de recherche — au mieux — présuppposent une dextérité numérique mal partagée, plus probablement s’en moquent et renvoient une horde de résultat qu’ils puissent monétariser en les classant à leur gré
d’autre part que cela paraisse normal à une communauté qui milite pour le « crowdsourcing »