De nouveaux habits pour certains livres du domaine public

Souvent, les livres anciens contiennent de magnifiques illustrations dont leur austère couverture ne laisse guère deviner la présence : uniformément noire, celle-ci n’affiche aucune inscription et bien sûr, aucune image, et la présentation de la couverture du livre sur l’écran d’un ordinateur en réponse à une requête ne fournit aucune information.

Plusieurs solutions à ce problème ont été essayées par Google, comme la création automatique de couvertures typo, où s’affichent titre et auteur. C’est utile, mais pas très beau :

couvgoog

Lorsque c’est possible, Google utilise maintenant un algorithme qui permet de sélectionner une illustration pertinente située dans l’ouvrage, et de l’utiliser en page de couverture, en y ajoutant titre et auteur, le tout, bien sûr, automatiquement.

Cela donne par exemple ceci :

butterflies

On peut aussi essayer, pour en juger in situ, la requête « plant » sur Google Book Search.

Plus de précisions sur le blog Inside Google Books.

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6 réponses à De nouveaux habits pour certains livres du domaine public

  1. Alain Pierrot dit :

    Joli travail et belle présentation!

    Voir ce que ça donne avec Le Mariage de Figaro (requête inauthor:Beaumarchais, texte intégral).

    À noter que la reprise de la pagination est faite sur les folios imprimés, y compris les chiffres romains (par exemple Scarron).

    Mais attention à la précision des données bibliographique! Une erreur de datation d’une édition peut amener l’affichage d’illustrations récentes : requête « photography inauthor:Burbank » ramène un ouvrage daté de 1802 (!), bien plus probablement une édition de 1902 ?

  2. Luc Jodoin dit :

    Allo Vincent

    Intéressant. On utilise grosso modo le vieux truc de Google pour nos nouveautés à la BM sur Nelligan. Aimerait bien pouvoir en faire autant que Google… sur Nelligan, mais il ya un «léger supplément» en matière de numérisation…

  3. Dominique Hasselmann dit :

    Je lisais il y a quelques minutes que Francis Marmande était (aussi) dessinateur et avait ainsi créé des couvertures pour des livres de Sartre et autres auteurs.

    L’automatisme mis en oeuvre par Google (avec l’exemple de ses « réalisations » dans le domaine notamment de la végétation) aboutit à une sorte d’uniformité peu attractive, et qui serait la disparition à terme pour de véritables créateurs.

    Google ne se plante-t-il pas ?

  4. Alain Pierrot dit :

    Je ne pense pas qu’il faille souhaiter la création de nouveaux copyrights sur le domaine public!

    Il y a déjà trop de tentatives pour valoriser les fonds patrimoniaux, ainsi qu’en témoigne régulièrement l’excellente veille sur S.I.Lex.

  5. Hubert Guillaud dit :

    Une réponse en tout cas très intelligente – comme souvent – à un problème réel. Il suffit ensuite à Google de mettre en place plusieurs CSS générateurs de couverture pour mettre un peu d’hétérogénéité dans ses présentations. Ces affreuses couvertures unies étaient réellement rédhibitoires.

    Reste qu’il y a bien peu des titres libres de droits qu’on trouve dans GBS qui comportent des images, comme le montre bien la requête « Plant » que suggère Virginie. Espérons juste qu’ils fassent évoluer le CSS de couverture pour qu’il soit « plus sobre »…

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