Quel est l’intérêt des Widgets ? Pourquoi se développent-ils maintenant aussi rapidement ? Réponses (en anglais) sur Read/WriteWeb.
Extraits (traduction maison) :
« Le décollage des widgets est dû à plusieurs facteurs qui incluent l’adoption des RSS, l’expansion de la blogosphère, le développement des réseaux sociaux, la tendance généralisée à l’expression de soi, et la démocratisation du web en général. A l’origine, les widgets avaient pour fonction de simplement délivrer une version miniaturisée de d’un extrait précis d’un contenu en dehors de son site d’origine. Un classique, et l’un des premiers widgets : le badge FlickR, qui permet à l’utilsateur d’afficher une mini-mosaïque de photographies, faisant office de preview. Le click sur le badge conduit au profil utilisateur correspondant dans FlickR, et à toutes ses photos. »
« … les sociétés essaient de retenir l’audience et de développer le nombre de pages vues. Retenir l’audience est difficile, parce que les lecteurs ont des myriades de choix et des plages d’attention de plus en plus réduites. Les widgets, avec leur aspect ludique, sont un moyen pour les sociétés de rendre leur contenu attrayant. La même information présentée grâce à un widget plutôt que sur une page web classique, a des chances de sembler plus intéressante, et d’engager le visiteur à une exploration plus approfondie, de le mener à consulter plus de pages. »
Autre information qui laisse penser que les widgets ne sont peut-être pas si « gadget » que ça : le W3C vient de publier le draft d’une spécification qui les concerne.
C’est déjà Read/WriteWeb qui avait attiré mon attention sur les widgets du livre, celui de Random House en particulier.
J’ai envie de rapprocher ce petit tour sur les widgets d’un article sur Transnet à propos d’une animation parue sur un site danois, et montrant la reconstitution en 3D d’un accident du travail. F. Pisani note l’utilisation, dans la presse en ligne, d’un langage tout à fait nouveau, d’un mode de diffusion de l’information qui est plus que de l’animation : une véritable simulation. Ceci, tout comme la consultation interactive des widgets, fait vivre à l’utilisateur une expérience qui est tout à fait différente de celle de la lecture. D’ailleurs, le responsable de ce magazine occupe, souligne F. Pisani, la fonction de « media conductor ».
Parfois, l’anglais est vraiment décourageant, (on dirait que ce métier a été inventé pour être exprimé en anglais) : vous avez une idée de traduction pour « media conductor » ? Médi-Architecte ? Chef des médias ? Pas terrible… je suis sûre que vous allez trouver mieux.
Chef d’orchestre des médias ?
Contrôleur des médias,
Très SCNF/RATP