On cause, on cause. (Et je ne suis pas la dernière…)
Et pendant qu’on cause… Le réseau anglophone Ning intitulé « Classroom 2.0 » dépasse les 3000 membres.
Plus de 3000 fossoyeurs de la Culture, (presque tous des américains, alors bon, vous imaginez, ils ont quoi à enterrer, au juste ?) enseignants qui, non contents de détruire les jeunes esprits qui leur sont confiés en leur proposant de tenir un blog ou, horreur, de contribuer à un wiki, viennent ensuite discuter ensemble de leurs pratiques.
Pour donner une idée de ce qui peut être utilisé dans une « Salle de classe 2.0 », la liste des tags « outils » de ce site Ning :
- Blogging (« blogging »)
- Calendars (« calendars »)
- Collaborative Documents (« documents »)
- Collaborative Idea Maps (« ideamaps »)
- Collaborative Spreadsheets (« spreadsheets »)
- Course Management (« cms »)
- Gaming (« gaming »)
- Google Earth (« gearth »)
- Interactive Boards (« iboards »)
- Instant Messaging (« im »)
- Internet Telephony (« telephony »)
- Mapping (« maps »)
- Microblogging (« microblogging »)
- Online Meetings (« meetings »)
- Photo Sharing (« photos »)
- Podcasting (« podcasting »)
- Presentation (« presentation »)
- RSS & Readers (« rss »)
- Screencasting (« screencasting »)
- Social Bookmarking (« bookmarking »)
- Social Networking (« socialnetworking »)
- Social Notetaking (« socialnotes »)
- Start Pages (« startpages »)
- Video Conferencing (« videoconferencing »)
- Video Sharing (« video »)
- Virtual Worlds (« virtualworlds »)
- Webmail (« webmail »)
- Wikis (« wikis »)
Ceux qui veulent « débrancher l’école » ont-ils la moindre idée de ce que signifie cette liste ? De la nature de ces outils ? Des possibilités qu’ils offrent ? De la manière dont certains enseignants s’en emparent ?
Aucun de ces outils ne va « résoudre les problèmes de l’école ». Refuser de s’y intéresser, demeurer ignorant, discuter et discuter encore, sans savoir, brocarder encore et encore, voilà qui devrait énormément faire avancer les choses.
Il ne s’agit pas d’arrêter de réfléchir et de parler. Il serait temps de connaître ce dont on parle. Et il me semble impossible de connaître ce que l’on méprise à ce point.