Les Petits Livres : une grande idée

« Les Petits Livres » : une maison d’édition créée et gérée par des élèves. Lire l’interview de Nicolas Vallot, professeur des écoles depuis 11 ans à l’école Federico García Lorca de Vaulx-en-Velin sur le Café Pédagogique. L’établissement vient de remporter un des Prix de l’innovation éducative 2007 organisé par la Ligue de l’enseignement et l’Association Pour l’école.

(signalé par mail par Alain Pierrot).

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samedi : Paris-Québec

webcam.JPGCe matin, je faisais du shopping magasinage avec ma fille Boulevard St Germain… Et à 15 heures, je participais à une non-conférence à Québec : c’est à dire que j’étais confortablement assise sur mon lit, à Paris, mon ordi posé sur une table de petit-déjeuner, un casque sur la tête et un micro devant la bouche. J’ai pu ainsi écouter et lire, parler et écrire, échanger avec une quarantaine de personnes, dont vingt réunies à Québec et les autres dispersées dans le monde entier.

L’événement est né d’un commentaire (le n°5) dans un blog, il a été préparé grâce à un wiki, et s’est appuyé sur une plate-forme de vidéo conférence en ligne très efficace.

Le thème : éducation 2.0.
J’ai vu en vidéo et entendu parler des gens que je lis bien souvent : Mario Asselin, François Guité, Martin Berrubé,  André Roux, et bien d’autres… J’étais contente qu’il y ait aussi Charles Sol et Clément Laberge : je n’étais pas la seule personne non-enseignante, et j’avais des petits camarades soucieux de l’édition 2.0 ( expression utilisée par Charles) autant que de l’éducation 2.0…
J’avais déjà participé à des vidéo-conférences, dans le cadre de projets européens, mais toujours avec un nombre réduit de participants, et je n’étais pas certaine que le media soit adéquat pour un groupe aussi nombreux. Agréablement surprise : peu de soucis techniques, une organisation et une animation impeccable… Le manque de souplesse – impossibilité matérielle de se couper la parole, ce qui pour des Français est une frustration puissante :-)  est compensé par l’aspect multicanal : pendant qu’un intervenant parle, on peut utiliser la messagerie instantannée (un parle à tous) et aussi écrire ou dessiner sur l’écran que tous voient…

Pour quitter l’aspect « dispositif », et en savoir plus sur les échanges d’idées (l’essentiel, tout de même !), rendez-vous sur le Wiki.

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Trop mignon…

J’ai un utilitaire sur mon blog qui me permet de savoir quelle requête a été saisie sur un moteur de recherche pour qu’un internaute arrive ici. Il y a souvent des mentions fantaisistes, et je me souviens que François Bon avait un jour fait un article à ce sujet. Ce soir, j’en trouve une tellement mignonne que je ne résiste pas au plaisir de la partager avec vous.

Quel petit garçon à la bouche barbouillée du Nutella de son goûter a tapé, plein d’espoir, dans Google : « redaction – une meilleure journée que j’ai passé pendant mes vacances » ?

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éducation 2.0

Une ancienne institutrice devenue éditrice me confiait aujourd’hui que lorsqu’elle avait commencé à enseigner, au début des années 70, les parents d’élèves lui demandaient « Alors, est-ce que ça se passe bien ? Il a l’air heureux dans la classe ? ». Elle a décidé de changer de métier lorsque la question est devenue systématiquement « Alors ? Il va passer en sixième ? ».

Chercher dans le déferlement médiatique de la rentrée, (désastreux documentaire « Education Nationale, un grand corps malade » sur Canal +, rapport sur l »Ã©cole primaire, lettre de N.S. à tous les profs, supplément du nouvel Obs sur le scandale de l’illettrisme, et j’en oublie), chercher, donc, dans tout ça, si le mot « Ã©panouissement » apparaît ne serait-ce qu’une seule fois.

Non. Fini de rigoler. Epanouissement et puis quoi encore ? Commence par savoir tes tables. Par accorder tes participes correctement. Non mais…

montimalbilder-079.jpgJ’ai appris à lire en maternelle dans une école Montessori. Pour nous aider à mémoriser la forme des lettres, je me souviens que nous avions à notre disposition tout un alphabet fait de lettres découpées dans du papier de verre et collées sur des plaques de contreplaqué. Cela permettait de toucher les lettres du bout des doigts et de sentir leur forme à chacune, de s’en imprégner. J’ai conservé le souvenir de cet apprentissage tactile. Est-ce que cette méthode serait aujourd’hui taxée de « pédagogisme »? Du papier de verre, n’importe quoi. Et pourquoi pas des ordinateurs, pendant que vous y êtes ?
Au fait, il y a un groupe Education 2.0 dans Facebook (qui démarre). Il y en a aussi un (en anglais) sur Ning.

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Sur Babelio, Editis lance ses premiers widgets


Moi aussi, comme Hubert, je voulais afficher le nouveau widget disponible sur Babelio...

Mais ça ne semble pas marcher dans WordPress, je n'avais pas non plus réussi à installer celui de Random... Donc vous pouvez aller le voir sur La Feuille ou sur Babelio, mais n'oubliez pas de revenir ici pour lire la suite, sinon, à quoi ça servira que je l'écrive ?
J'ai déjà parlé de Babelio cet été, lorsque j'ai saisi dessus toute une partie de ma bibliothèque, et j'ai parlé des widgets cet hiver... Mais le widget concerné était américain, il n'en existait aucun chez les éditeurs français. Et voilà, maintenant, nous avons nos widgets du livre made in France, chez Editis pour être plus précis.

Alors au lieu de montrer sur Babelio juste une petite vignette de la couverture d'un livre, vous permettez aux visiteurs de feuilleter le livre en question, d'accéder au site web de l'éditeur, de l'acheter en ligne. Et surtout, et c'est peut-être ça qui est le plus intéressant, vous permettez à tout un chacun d'installer (en principe) le widget du livre sur son site. Bim, comme ça. Donc, haut degré de viralité. Les livres vont infecter nos blogs... Pas mal comme épidémie, non ?
Après, quelques petits détails : le choix d'interaction pour le zoom avant / zoom arrière est un peu curieux, un clic en on/off ( clic ça zoome en avant, re-clic ça zoome en arrière). Par contre, la seule façon de déplacer le doc dans la fenêtre est la barre de défilement, on aurait envie de faire un clic-enfoncé-déplacement, et de pouvoir balader le texte ainsi.
Ensuite, je ne suis pas fan des tournepages très réalistes, et de mettre en scène l'enroulement de la page avec un effet visuel bruité, ce peut être bluffant pour certains, moi, je crois que ça devient vite énervant et que ça ne sert pas à grand chose. On pourrait le débrayer, peut-être ? Même le léger ombrage des pages qui donne l'impression du relief me semble assez superflu. La perfection du simulacre est-elle à ce point nécessaire ?

D'autre part, (on est comme ça nous autres de la bouquinosphère : plus on nous en donne et plus on en veut), on aurait très envie de retrouver dans le widget des fonctions de recherche dans le texte, bref, très vite on veut un véritable eBook reader virtuel en ligne, et aussi, et aussi...)

Une petite curiosité technique (parfois, même les filles aiment se la jouer un peu tekos) : est-ce que le widget est basé sur le web service Insight de Random House, ou bien est-ce que c'est du "tout développé à la maison" ?
Saluons la performance : il est difficile d'imaginer le travail qu'il y a derrière le joli petit objet qui s'affiche. La difficulté n'est pas tant dans la réalisation de l'interface, ni du dispositif de feuilletage, que dans la numérisation des ouvrages et surtout dans l'automatisation de la production. Le principe ne trouve en effet son intérêt que s'il concerne un grand nombre d'ouvrages et se banalise, ce qui signifie qu'il ne s'agit pas de produire de façon artisanale quelques petits objets pour faire joli, mais bien de systématiser la génération de widgets, en limitant au maximum les interventions manuelles. Un sacré casse-tête, à coup sûr...

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vues sur écran

picdoc.jpgJ’ai animé, il y a quelques années, des stages de « scénario multimédia ». C’était avant la généralisation du web, pendant les quelques années de gloire du CD-Rom. L’une des premières choses que j’essayais de faire percevoir aux stagiaires, c’était la différence entre un un écran et une page. Le terme qui m’aidait le mieux à faire comprendre la nature de l’affichage écran était le verbe « convoquer ». Parce que ce verbe évoquait un dynamisme et une plasticité, une immédiateté, une urgence autoritaire… Les « contenus » ou les « médias » sont bel et bien convoqués à l’écran. Ils peuvent donner l’illusion, s’ils se stabilisent un moment, de composer une page. Mais le concepteur web fait un grand progrès quand il cesse de penser la surface de son écran comme une page. Lorsqu’il abandonne tout à fait la métaphore du papier.

Fabien Deshays évoque cette question dans son dernier article, et il a raison de dire que les technologies AJAX (qui permettent entre autres de « convoquer » des contenus dans une page sans réafficher la page entière, et donc de faire varier une partie des contenus de cette page par une action sur d’autres contenus), ou l’utilisation de Flash (qui permet une infinitié d’interactions, et également de « convoquer » vidéo, animation et son), remettent en cause cette utilisation qui perdure de la métaphore de la page pour désigner ce qu’un écran nous présente.
Et sur ce site (signalé par mail par Alain Pierrot) on expérimente un affichage dynamique en Flash : flèche haut = zoom avant, flèche bas = zoom arrière, clic maintenu et déplacement = panoramique.

Commentaire intéressant sur if:book :

« Nous avons ici un espace en deux dimensions qui s’étend sur la totalité de la fenêtre du navigateur. Mais ce n’est pas le même espace à deux dimensions que celui de la feuille de papier. La possibilité de zoomer pour créer une infinité de plans tire avantage de l’environnement virtuel d’une manière qui est étrangère au papier. Et que penseriez-vous d’un roman qui se déploierait dans un tel espace ?

Cela me semble passionnant, parce que c’est réellement du design en action : un essai de changer de métaphore, au lieu d’un effet de bord du à la réimplantation de vieux concepts dans un contexte neuf. »

J’aimerais creuser aussi les différences entre « page » et « Ã©cran » sur le plan de l’expérience qu’ils nous proposent respectivement. La page est lue. Elle peut aussi être relue, cherchée, caressée, touchée, froissée, déchirée, tournée, feuilletée, cornée, griffonnée, arrachée. Le texte est rivée à la page. Le mot page désigne à la fois le support (puisqu’on parle de « page blanche ») et le contenu : il est aussi une sorte d’unité de mesure du texte – j’ai lu tant de pages.

L’écran est rarement tactile. On ne le déchire ni ne le froisse. Il affiche textes, images, vidéos, animations. Il accueille l’hypertexte, le zoom, le scroll, le clic, le roll-over. Il accepte que le texte qu’il affiche soit copié d’un clic, sans exiger l’effort patient du copiste. C’est sur le même écran qu’on consulte ou qu’on produit. Pur support, l’écran est séparé du texte, c’est toujours le même écran qui affiche différents textes.
Connaissez-vous d’autres exemples d’affichage écran (interfaces de consultation, et non interfaces de navigation, car là, les exemples abondent), qui aient pris congé de la métaphore de la page, et proposent des expériences de visualisation inédites ?

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à mon tour de faire une pause

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Là bas, pas de connection, pas de blog, rien que les vagues, les mouettes, le ciel, le sable, l’herbe.
À bientôt, début septembre.

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Second Life, c’était bien

Article sur Second Life dans le Figaro, signé Alain Monnier. Évite deux écueils qui guettent ce genre d’exercice : technophilie béate  (sur SL on peut… on peut….) et dénigrement systématique (Attention danger, risque de déréalisation, idéologie douteuse, commerce, exploitation de votre crédulité).

Alain Monnier a publié il y a quelques mois un autre article sur le même thème sur le blog en français de Second Life, une sorte de « journal du nouvel arrivant ». Intéressant de comparer l’article destiné au Figaro et celui destiné au blog : ton, style, longueur.
Il anticipe ainsi sur la nostalgie future des early adopters de Second Life :

« C’est un univers de pionniers. Je ne peux m’empêcher de penser que, dans dix ans, les plus chevronnés d’aujourd’hui se rappelleront cette époque avec nostalgie. Peut-être éprouveront-ils de la déception ou une légère déprime devant les images trop parfaites, les temps d’attente inexistants, les mimiques expressives de leur avatar ?

Je les imagine en train de dire « Dans les premiers temps, l’image n’était pas parfaite, on ramait pour passer d’une région à une autre, fallait l’agrégation pour trouver quelque chose dans son inventaire, mais. », et derrière ce « mais », il y aura des milliers de mots qui s’entrechoqueront pour essayer de faire comprendre le charme des débuts, aux plus jeunes qui les regarderont avec un air légèrement accablé. »

N’est-ce pas  typiquement une idée de « old world guy » ? ( Le Figaro, quand même…). Est-ce que les « gamers » ont vraiment la nostalgie des versions moins performantes de leurs consoles ?

Vous vous imaginez, vous, en train de casser les pieds à vos petit-enfants avec vos souvenirs de pionnier de Second Life ?

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Que mille claviers…

« Comme un YouTube pour le texte », nous dit Francis Pisani. « Pour les lecteurs et les auteurs de nouvelles » (short stories) nous dit le site. Avec ces informations, c’est assez facile d’imaginer le fonctionnement de 1000Keyboards.com : Vous écrivez ? Chargez votre texte sur 1000Keyboards. Les visiteurs pourront le lire, donner une appréciation, y ajouter des tags.

Sur la home apparaissent les textes et les auteurs les plus cotés, des onglets par genre, ainsi qu’un nuage de tags qui fait apparaitre en gros les mots : romance, love, fantasy, horror, life, death, personification, children…

C’est une idée tellement simple qu’on se demande pourquoi ça n’existe pas depuis longtemps. Voilà qui pourrait aussi alimenter feedbooks : on imagine qu’une fois repéré un auteur qui nous plait, on aura envie de disposer de ses textes sur notre lecteur d’eBook, notre téléphone ou notre PDA…

On est là dans un modèle très différent des sites que nous connaissons, (et aimons) et qui publient des textes littéraires. Le plus connu en France est bien sur remue.net. Il y eut aussi le joli Pleut-il ?, toujours en ligne mais qui n’est plus mis à jour depuis plus d’un an. Ces sites sont en fait des revues, avec un comité de rédaction, une sélection des textes. Très peu de choses en commun avec 1000 Keyboards… à part peut-être le clavier, utilisé dans les deux cas par les auteurs. En parcourant remue.net, il est impossible d’imaginer un seul instant qu’on puisse s’y inscrire pour laisser son appréciation sur les textes, une, deux, trois ou quatre étoiles… L’idée même paraît inconvenante. On est sur une autre planète…

1000Keyboards a plus avoir avec YouTube, c’est vrai, avec le « toi aussi tu peux », et avec le « pas besoin d’éditeur, pas besoin de producteur, pas besoin d’intermédiaire, upload, download ». Cela laisse craindre beaucoup de très mauvais textes… Et, espérons-le, quelques pépites.
Alors, 1000Keybords.com en français, ça vous dirait, vous ?

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à compte d’auteur

On connaissait lulu.com, site d’auto-édition et d’impression à la demande, voici pour lulu un concurrent sérieux, CreateSpace. Pourquoi sérieux ? Parce que CreateSpace (ancien nom : CustomFlix) appartient depuis 2005 à Amazon. Sur CreateSpace on peut faire fabriquer livres, CD, DVD, livres audio, disposer des vidéos à la demande, mais également les diffuser, via Amazon, CreateSpace, ou sur sa propre librairie en ligne. Les livres créés sur CreateSpace pourront en outre bénéficier de la fonction « Amazon’s Search Inside! ».

L’auto-édition n’est pas quelque chose de nouveau, mais tend avec ces sites à changer complètement d’image et probablement de rôle. Pour beaucoup, l’auto-édition (ou « Ã©dition à compte d’auteur ») avait une image très négative : la possibilité pour les « refusés » de l’édition de serrer un jour contre leur coeur l’objet de tous leurs fantasmes : leur livre, et de le tirer à quelques dizaines d’exemplaires pour l’offrir à leur entourage. C’était aussi la possibilité de publier la biographie sans grand intérêt et pas très bien rédigée de votre vieux tonton monomaniaque pour l’offrir à votre tante reconnaissante.

Mais attention, aujourd’hui, on ne dit plus auto-édition on dit print on demand. Les Mac sont vendus avec une suite logicielle qui s’appelle iLife. Et les utilisateurs « génèrent du contenu » ; ils abreuvent YouTube de vidéos, FlickR de photos, et leurs blogs de posts sur l’auto-édition…

L’éditeur, lorsqu’il s’agit de livres, manque de différentes manières à cette forme d’édition : il y manque un tiers, un interlocuteur, un intermédiaire, un quelqu’un à qui parler, à qui montrer, avec qui travailler, avec qui s’entretenir du devenir du livre. Il manque ce début d’aventure, sortir le livre du tiroir, le faire lire à quelqu’un. Au lieu de cela : remplir un formulaire, nom, prénom, eMail, nombre de pages, format, qualité de couverture, upload d’un PDF, carte bleue… Et quelques jours plus tard, le carton qui arrive, avec les exemplaires.

create.jpgJe décris ici une vision naïve de l’édition, qui fait l’impasse sur plusieurs métiers abrités dans une maison d’édition, et qui vont du texte à l’objet livre, en en réglant avec précision tous les aspects, et qui l’assimile complètement à l’édition de littérature générale. Comme en ce qui concerne les eBooks, il n’est pas du tout certain en effet que les Å“uvres de fiction soient concernées en priorité par ces services. Le print on demand prend déjà la place de la photocopieuse associée à la reliure artisanale (petits boudins en plastique et trous trous) pour un certain nombre de travaux : des rapports, des thèses, des albums souvenirs, des « books » de graphistes, de comédiens ou de photographes. On imagine qu’il serait plaisant par exemple de publier le roman collectif écrit par une classe de cinquième sous la forme d’un « vrai livre ». Déjà, les sites offrant la possibilité de mettre en page ses photos accompagnées de texte avant d’en commander une ou plusieurs versions imprimées se sont banalisés. Certains proposent des outils de mise en page téléchargeables (blurb.com), d’autres proposent le service en ligne (tabblo.com). Tous offrent des possibilités qui dépassent le simple album photo, et se rapprochent du « beau livre ».

La nouveauté, c’est aussi de présenter la fabrication à la demande de livres à égalité avec du CD audio et du DVD : une illustration de ce que l’on nommait « convergence » au début du siècle. Textes, images fixes, images animées, sons, se retrouvent sous le même régime, celui du numérique.

Un régime qui risque fort de secouer les habitudes des éditeurs… Non ?

(via Read/Write Web)

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