Ce qui fait que j’aime venir au Bookcamp, c’est aussi ce pour quoi j’aime la littérature. Ce que j’aime, c’est sortir de mon monde. Ce qui me plaît au Bookcamp, par exemple, c’est que l’assistance de l’atelier intitulé « et on donne à manger quoi ? » animé par François Bon, Xavier Cazin et Julien Boulnois est composée d’un grand nombre de bibliothécaires, et que leurs questions, leurs réactions, me montrent des facettes d’un métier que je ne connaissais pas. C’est qu’en écoutant Hadrien expliquer OPDS, je comprends (un peu) mieux de quoi il retourne, suffisamment pour avoir envie d’essayer d’aller plus loin, et de creuser l’affaire une fois rentrée chez moi.
C’est ça, le Bookcamp. C’est aussi retrouver ceux avec qui s’est tissée une amitié, au fil des événements de ce type et des commentaires croisés sur les blogs.
C’est prendre des notes directement sur Twitter – avec le hashtag #bookcamp3 – jusqu’à ce que la batterie de l’iPhone déclare forfait.
C’est l’horrible obligation de devoir choisir parmi les ateliers qui se déroulent en même temps, et de devoir rater trois fois de suite les trois autres.
Sortir de son monde pour en inventer un, vaste, commun, multiple, ouvert. Un monde de circulation des Å“uvres numériques qui peine et qui tarde à se stabiliser. Un monde suffisamment complexe pour qu’on doive s’attarder encore à ce qui devrait dans quelque temps en constituer le soubassement, avant de pouvoir l’habiter tout simplement, avec nos lectures-écritures, nos idées-images, nos phrases-flux, nos solitudes-rencontres.
Merci à Hubert, Silvère, Lionel, Clément qui organisaient.
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