Lu sur le blog » Ecrans de veille en éducation » (INRP), un post de Laure Endrizzi, qui développe en quelque sorte mon trop bref post précédent :
« D’un côté, une école française qui a bien du mal à évoluer et des pratiques enseignantes profondément ancrées dans une pédagogie de transmission, de l’autre des adolescents de plus en plus consommateurs de technologies, des « digital natives » pour reprendre l’expression de Marc Prensky.
Cette question de l’articulation entre l’école et la société (liée notamment à l’essor des TIC) est bien évidemment centrale, même si l’on a parfois du mal à distinguer ce qui s’apparente simplement à un phénomène de mode de ce qui est à considérer comme un changement structurel fort… sans parler des implications cognitives…
Et ce n’est qu’un début ! Si certaines études commencent à montrer l’efficacité des TICE dans l’éducation, l’avènement des technologies mobiles, ou ce que les Anglo-saxons nomment « mobile learning » risque de bouleverser encore davantage la donne, en plaçant sur le devant de la scène les « formidables » potentialités pédagogiques de ces outils nomades, mais aussi parallèlement en renforçant les résistances existantes, voire même en en générant de nouvelles… Face aux certitudes exprimées par les « pro » et aux discours « anti », l’alternative réside forcément dans l’observation, l’évaluation des pratiques… »
Ce ne sont pas seulement les pratiques des élèves et des étudiants qui sont questionnées, mais les notres (adultes engagés dans la vie professionnelle) également. Étant à la fois « non digital natives » et utilisateurs à l’aise dans les nouvelles technologies, nous bénéficions d’une sorte de double culture, qui ne nous vaccine pas contre les dispersions chronophages sur le web, ni contre les difficultés à faire marcher l’interrupteur pour donner à la pensée le temps de s’élaborer.
Ça commence aujourd’hui…